objectif

Un acteur industriel européen de premier plan s’est rapproché de Ksapa pour l’assister dans sa décision de mettre en place et déployer une joint-venture avec un partenaire local en Arabie Saoudite. Si ce projet de construction d’usine doit renforcer ses capacités de production en Arabie Saoudite, opérer sur place implique a priori des risques au titre des droits humains, de l’environnement et du HSE qu’il convient d’appréhender et de traiter avec la meilleure compréhension des pratiques locales. Il s’agit aussi de dialoguer entre partenaires européens et saoudiens du projet, pour s’assurer de leur bonne compréhension conjointe des risques et des mesures à mettre en place dans le cadre de la joint-venture considérée.

APPROCHE méthodologique

Ksapa a organisé une revue des risques au titre de l’environnement, du HSE et des droits humains rattachés au projet de développement en Arabie Saoudite. L’objectif était ainsi de faciliter la bonne compréhension de l’entreprise mandataire des enjeux et, partant, garantir une prise de décision d’investissement informée, suivie d’actions documentant la bonne prise en considération des risques et des mesures mises en place en réponse :

  • Ksapa s’est appuyé sur une méthodologie propriétaire pour évaluer une centaine de risques portant sur les enjeux de droits humains, de conservation environnementale, de santé, hygiène et sécurité… le tout au diapason des conventions internationales de droits et des standards attendus par les principaux investisseurs (USA, Europe, Asie Pacifique).
  • Notre équipe a ensuite organisé des entretiens au sein de l’entreprise mandataire et parmi ses partenaires. Ces échanges ont permis de confirmer les activités de remédiation des risques planifier, le calendrier et les rôles et responsabilités de chacun des membres du tour de table. Nous ainsi mis en lumière les forces du dispositif envisagé, ainsi que des axes de progression nécessaires à la bonne prise en compte des droits humains dans la conduite du projet.
  • En croisant les résultats de nos analyses et entretiens, Ksapa a priorisé une série de risques clefs spécifiques au projet en question. Nous avons également distingué ces enjeux selon qu’ils portent sur la phase de conception, de développement ou d’opération. Les membres du tour de table pourront ainsi se positionner quant à la probabilité de chaque risque vis-à-vis de leurs réalités opérationnelles et évaluer la pertinence de leurs dispositifs (politique, mode opératoire, gouvernance).
  • Ksapa a développé un guide local garantissant la conformité avec les réglementations saoudiennes, les meilleures pratiques dans le pays, et assurant la cohérence avec les pratiques industrielles déjà mises en œuvre dans le cadre d’opérations aux États-Unis, en Europe et en Asie du Sud-Est.
  • Ksapa a également soutenu la sélection du site industriel ainsi que l’engagement contractuel des fournisseurs de services de construction dans le pays avec une expertise proche et enracinée basée en Arabie Saoudite, apportant 20 ans d’expertise dans la région au contact des entreprises locales de construction.

La mission a impliqué une équipe de Ksapa comprenant des personnes basées aux États-Unis, en Arabie Saoudite et en Europe. La mission a permis de hiérarchiser les risques critiques que le projet pourrait poser en matière de protection de l’environnement, de prise en compte des enjeux HSE locaux, et de respect des droits humains dans le contexte spécifique de l’Arabie saoudite. Ksapa a également formulé des recommandations à plus long terme pour remédier à ces risques, qui incluent la réalisation d’une évaluation de l’impact socio-environnemental de l’usine proposée et la démonstration de l’absence d’impacts négatifs sur les communautés environnantes.

PROCHAINES éTAPES

Il s’agit maintenant de matérialiser ces considérations par des clauses contractuelles indexées sur un examen complet des normes, lois et standards saoudiens et internationaux, et par un suivi continu de l’exécution et du déploiement du projet.

Ce projet intervient en outre l’année de l’adoption de la Taxonomie verte. Notre analyse contribue donc avantageusement à expliciter les conditions dans lesquelles ce projet pourra être jugé conforme avec la nouvelle régulation européenne. Elle pousse en effet l’entreprise mandataire à s’assurer et à documenter auprès de ses investisseurs la manière dont l’investissement industriel dans une joint-venture associant des européens et des saoudiens est respectueuse du principe « do no significant harm » porté désormais par la Taxonomie Européenne « Finance Verte ». Ce faisant, elle s’aligne ainsi également avec un certain nombre de garanties minimales, dont les Principes directeurs OCDE pour les multinationales et les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux Droits de l’Homme. 

Plus qu’une condition de l’acceptabilité de ce développement industriel, prioriser les risques qu’il pourrait faire peser sur le bon respect des droits humains, l’adaptation locale des règles HSE et la protection de l’environnement dans un environnement soumis par exemple à un fort stress hydrique permet au Groupe d’incarner sa démarche d’excellence et d’amélioration continue. Cette approche permet enfin à différents décideurs basés aux USA, en Asie Pacifique et en Europe de s’aligner sur la conduite d’un investissement industriel d’excellence sur un nouveau site basé au Moyen Orient en matière de protection de l’environnement, HSE et droits humains et leur montée en compétences.

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Farid Baddache auteur de ce blog sur les thématique de résilience, d'impact et d'inclusion

Farid Baddache
Président et Cofondateur

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