La COP 26 intervient à un moment rendant l’événement aussi critique que dépassé.
Le moment est critique tout simplement parce que la cause climatique est une cause internationale. Le cri de désespoir de la Première Ministre de la Barbade "2 degrés de réchauffement c'est une condamnation à mort" rappelle combien l'enjeu climatique se regarde aussi avec le prise des droits humains. Mais le tourbillon d'annonces effectuées pendant la première semaine ne doivent pas faire oublier l'essentiel. Le compte n'y est pas. Sans mécanisme crédible d'application et de renforcement des objectifs des pays du G20 à 2030 au sortir de cette COP 26, on s'oriente au mieux vers une trajectoire autour de 3 degrés d'ici la fin de siècle. Pire: différentes propositions - pertinentes - restent finalement proches de ce qui circulait déjà lors de la COP 15 de Copenhague - preuve que les lignes n'ont pas bougé tant que cela en dix ans. De nombreuses annonces alléchantes s'ajoutent à de précédents engagements toujours pas réalisés depuis la COP 21. Et pourtant! La COP 26 arrive à un moment où nos sociétés ont besoin d’un élan international et collectif pour aller ensemble de l’avant… et offrir à nos jeunes un avenir vivable sur une planète habitée par 8 à 10 milliards d’habitants. Dans un environnement où le risque climatique serait maîtrisé malgré la crise du Covid-19. Malgré des tensions géopolitiques croissantes.
La COP 26 survient toutefois dans un monde qui n’a plus tout à attendre d’un événement diplomatique international pour faire avancer la question climatique. Pour les entreprises autant que les investisseurs, la contrainte climatique est déjà là. Une impulsion positive à l’issue de la COP26 serait évidemment bienvenue mais elle n’est plus un passage obligé.
Pour les entreprises, le coût de l’énergie, l’inflation rampante portée par le renchérissement de différentes matières premières et autres intrants carbonés et congestionnés rend la question de la décarbonation évidente. Elles n’attendront donc pas que les États soient capables d’aligner (enfin) des ambitions alignées avec une trajectoire de réchauffement climatique à 1,5°C;
Ksapa reste mobilisé aux côtés de ses clients, partenaires et réseaux. Ensemble, nous facilitons la meilleure prise en compte des enjeux climatiques, qui exigent une logique de transition juste pour en garantir l’acceptabilité.
Notre Briefing Paper « Net Zero », par exemple, donne des pistes concrètes pour organiser une stratégie climatique crédible et à la hauteur des enjeux ;
Notre récent wébinaire « Resilient Raw Materials Sourcing » exemplifie notre mobilisation pour déployer des solutions concrètes. Ainsi notre programme SUTTI vise à améliorer la vie des fermiers et travailleurs vulnérables tout en apportant des réponses pratiques aux questions environnementales – à savoir réduire le risque de déforestation et diminuer les émissions du scope 3.
Nos programmes combinent différentes expertises techniques et solutions de financement pour accompagner les entreprises et leurs fournisseurs dans l’accélération de transformations sociales et environnementales à grande échelle. Une manière de traduire les engagements des entreprises en transformations décarbonées et inclusives des actifs.
Au plaisir d’échanger sur ces sujets !
Farid Baddache, CEO Ksapa
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