Lorsqu’un journal comme The Economist prend le parti de dire que l’ESG c’est trop compliqué et qu’il est temps de se limiter à l’environnement et de limiter cet enjeu aux émissions de gaz à effet… on tombe de sa chaise. Il est en effet impossible de durablement gérer les enjeux environnementaux sans tenir compte des aspects sociaux et de gouvernance.
Il faut cependant bien reconnaitre que si The Economist tient ce discours, c’est que l’ESG reste trop complexe pour être appréhendé par le plus grand nombre. Pire, que son impact sur l’économie réelle reste à démontrer. Après tout le GIEC estime que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont pratiquement doublé en 30 ans !
Pour certains, dont le président de l’ISSB, la mesure de l’ESG n’informe que l’investisseur. Le risque pourtant, si l’on ne prend pas en compte la double matérialité (c’est-à-dire pour l’entreprise et pour la planète), est de lui fournir de l’information extra-financière erronée sur les effets conjugués des dimensions E, du S et G.
Pour d’autres, dont les journalistes de The Economist, l’analyse ESG cherche à mesurer et connecter des dimensions trop compliquées. Ce qui est compliqué ne sert à rien. Donc autant simplifier… au risque de travailler sur des hypothèses simplistes.
Heureusement, la revue des soumissions auprès de la SEC, l’ISSB et l’EFRAG des récentes semaines confirme plusieurs éléments :
Ces préoccupations sont au cœur de l’agenda de Ksapa et de notre communauté internationale d’entreprises, d’investisseurs et d’experts à travers les économies du G20, en Afrique, Moyen Orient et en Asie Pacifique. Retrouvez nous donc en septembre, avec différentes actualités auxquelles vous êtes invités à vous associer :
Nous conclurons différentes missions de conseil dans les secteurs entre autres de la banque et des assurances, des technologies, de la construction, de l’hôtellerie. Ensemble, nous développons des plans d’action pour le respect des droits humains, la mise en place de trajectoires climatiques ambitieuses et la transformation d’actifs à travers le monde.
A Paris comme à Amsterdam, nous aurons l’occasion d’échanger début septembre autour de notre approche SUTTI dans une logique d’agriculture régénérative à grande échelle, qui combine action climatique et développement des capacités de petits producteurs.
Nous lançons un groupe de travail pour aligner investisseurs et industriels sur les questions de travail forcé. Une manière de mutualiser la construction d’une boîte à outils et ainsi s’assurer que l’approvisionnement des parcs renouvelables et de voitures électriques s’opère avec une prise en compte efficace des droits humains.
Ksapa aborde ainsi la seconde moitié de l’année 2022 en confirmant son rôle de catalyseur international de solutions concrètes et innovantes pour une transition plus juste, plus durable, plus rapide.
Au plaisir d’échanger prochainement !
Farid Baddache
CEO Ksapa
À LA UNE
Ksapa, Gold Partner du Regenerative Agriculture and Food Systems Summit (6-7/09)
Les 6 et 7 septembre à Amsterdam, rejoignez Farid Baddache, Christèle Delbé et Adrien Covo au Regenerative Agriculture and Food Systems Summit 2022. Nous y rencontrerons des acteurs passionnants et organiserons une session sur la mesure d'impact et l'intégration des données pour accélérer la régénération sociale et environnementale ! Inscrivez-vous pour en savoir plus et nous y rejoindre, et utilisez notre code "KSAPA10" pour une réduction de 10%.
Ksapa présente ses solutions au World #3ZERO Forum (5-6/09)
Ksapa sera au Forum mondial Convergences #3ZERO (Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté) du 5 au 6 septembre au Palais Brongniart, à Paris. Notre initiative Scale Up, Training, Traceability and Impact se focalise sur le premier kilomètre des chaînes d'approvisionnement agricoles fragmentées – où travaillent plus de 600 millions de petits producteurs. Le tout grâce à de la formation présentielle et via une application numérique que nous avons développée. Inscrivez-vous pour en savoir plus et nous y rejoindre!
Wébinaire | Rationnaliser ses efforts de mise en conformité à l’aune de la diligence raisonnable en matière de droits humains (27/09)
Bien que l’essor d’instruments juridiquement contraignants crée une mosaïque d’injonctions en matière de droits humains, les entreprises et les investisseurs peuvent se reposer sur un cadre probant pour la gestion de leurs risques. En discussion avec ASEAN CSR Network, et le point de vue sur la nouvelle initiative norvégienne de Transparency Act partagée par un ex-Telenor, ce webinaire abordera donc les méthodologies, outils et initiatives collaboratives qui facilitent l’intégration de solutions de diligence raisonnable en matière de droits humains et rationnalisent ainsi les programmes de conformité des organisations. Inscrivez-vous et retrouvez-nous le 27 septembre à 17h heure de Paris (en anglais).