La récente publication de la « Déclaration de New York sur la conscience animale » a marqué un tournant important dans la manière dont les chercheurs et la société considèrent la conscience des animaux. Signée par 287 philosophes, éthiciens, éthologistes et neurobiologistes, cette déclaration met en lumière la possibilité réaliste que tous les vertébrés et de nombreux invertébrés possèdent une forme de conscience. Dans de nombreux secteurs comme l’agroalimentaire, la santé, le luxe, les cosmétiques ou le textile les questions du rapport de la recherche et de l’utilisation de produits tirés ou dérivés d’animaux au sens large est partie intégrante des modèles d’affaires. Miel, produits laitiers, peaux, enzymes, colorants… L’intégration d’un principe de précaution concernant la conscience animale pourrait mener à une évolution des pratiques dans les laboratoires, dans les entreprises et dans les choix des investisseurs les plus éthiques. En savoir plus.
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