Lors de l’adoption en 2015 du programme de développement durable à horizon 2030, les Nations Unis se sont engagées pour la planète , la prospérité, la paix et les populations. Au cœur de cet Agenda 2030, 17 objectifs de développement durable ont été fixés dont 2 concernant la réduction des inégalités et la promotion du travail décent : l’objectif 8 et le 10. En effet, l’objectif 8 prône une croissance économique durable et partagée afin de créer des emplois décents et améliorer le niveau de vie. Alors que l’objectif 10 se focalise plus sur les problématiques d’inégalités dans les pays en mettant l’accès sur la nécessité d’une meilleure protection sociale ainsi que l’adoption de politiques budgétaires.

Etant un objectif à lui seul, le salaire décent est également un catalyseur efficace pour atteindre simultanément de nombreux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Or les grandes entreprises et institutions en se mobilisant autour des questions de salaire décent peuvent avoir un impact important sur les politiques et l’amélioration du niveau de vie de chacun, en commençant par les employés.

LE DéFI

Notre client est un leader de la logistique et du transport à l’international. Dans la bonne conduite de sa feuille de route RSE, les problématiques de salaire décent et des inégalités sont primordiales. C’est pourquoi, ce grand groupe s’est tourné vers Ksapa afin de les accompagner dans la définition de sa politique salariale et dans l’analyse de salaire décent.

Pour débuter cette analyse approfondie, notre client a défini des zones à risques prioritaires où la question de la pauvreté et du salaire décent est omniprésente. Cela a permis à Ksapa de se concentrer sur des pays prédéfinis.

NOTRE APPROCHE

Afin de répondre à la demande du client, Ksapa a adopté une approche en 3 étapes consécutives :

  1. La phase de cadrage – Cette épate consiste à collecter des données publiques officielles sur le salaire décent et sur les politiques adoptées par les gouvernements en se focalisant principalement sur les employées, dans un premier temps, et dans un second temps sur les sous-traitants.
  2. Le calcul – En se basant sur les données collectées, Ksapa commence à calibrer un outil de calcul de salaire décent qui permettra ensuite de déterminer quel est le niveau de salaire qui est décent pour chaque site identifié. Cette étape est primordiale afin de croiser les données collectées sur les plateformes de référence et les données internes au groupe.
  3. L’activation (communication et plan d’action) – Cette phase consiste à sensibiliser les départements des ressources humaines au concept de salaire décent et de mettre en place un plan d’action pour rectifier les salaires, si nécessaire. Ce plan d’action se base sur un ordre de priorité des sites en prenant en compte le niveau de risque, la masse salariale et les avantages sociaux des employés.

LES RéSULTATS ET PROCHAINES éTAPES

Une fois le travail réalisé sur les employés du groupe, Ksapa recommande d’étendre l’étude aux sous-traitants sur les site et de mettre à jour les données sur une base annuelle. Ksapa conseille également de surveiller la conjoncture et les fluctuations auprès d’un échantillon de travailleurs afin de suivre les segments à risque. Ksapa dispose d’une application digitale développée spécialement pour ce type de besoins.

Finalement, ce travail permet au groupe d’être plus prospère, d’optimiser sa productivité en réduisant ses coûts de production, d’améliorer son image de marque et la résilience de sa chaine de valeur sur le marché mondial. Il est surtout primordial d’analyser les salaires versés afin de palier aux inégalités et lutter contre la pauvreté afin de contribuer à une société juste et inclusive.

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Solène Renard
Consultante en développement durable

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