Ksapa | Octobre 2024

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EDITO  

Il y a 5 ans, à l’été 2019, nous lancions l’aventure Ksapa. 5 ans qui sont passés en un claquement de doigts … mais tellement denses qu’ils en semblent 15 !

Pas seulement pour les équipes Ksapa mais également pour l’ensemble de l’univers de la durabilité, qui s’est singulièrement démocratisé. Il y a 5 ans par exemple, le Plan de Finance Durable européen - qui a généré la CSRD, la taxonomie verte ou la SFDR - était au stade de l’intention. Les banques centrales venaient de constituer le NGFS. L’intégration des risques ESG dans les décisions d’investissement était encore loin d’être la norme. Même si le Pacte Vert européen est aujourd’hui sur la sellette, force est de constater que le développement du cadre réglementaire durable a basculé dans une autre dimension.

Mais en dépit de ces évolutions, il n’y a aucune automaticité entre la divulgation d’informations ESG ou l’annonce de trajectoires comme lors de la récente Climate Week à NY et la mise en place de plans d’actions. Pourtant, pendant cette période, l’évidence des dérèglements climatiques ou le creusement des inégalités sociales en particulier à la suite du Covid-19 ont marqué les esprits… Mais la transition juste est encore un vœu pieu qu’il reste largement à opérationnaliser et crédibiliser. 

De notre côté, pendant ces 5 ans, nous avons déployé nos objectifs d’entreprise à mission avec toute notre énergie pour favoriser la transition juste dans 3 dimensions, nous efforçant de faire émerger ces nouveaux modèles aux impacts socio-économiques et environnementaux multi-dimensionnels:

5 ans … c’est également ce qui nous sépare de la fin des 15 ans fixés en 2015 par l’agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable, alors qu’il est clair qu’une grande majorité d’entre eux ne sera pas atteinte et qu’il reste tant à faire. La question des caps collectifs que nous devrons fixer pour la décennie 2030 et de leur cadre devra se reposer rapidement, même si les risques géopolitiques majeurs auxquels nous faisons face risquent d’en rendre la mise en œuvre particulièrement incertaine – et a minima moins prioritaire que dans un contexte plus apaisé. 

En attendant, il nous reste 5 ans pour accélérer la transformation sociale et environnementale des modèles. Toutes les équipes Ksapa et leurs clients et partenaires sont prêt.e.s à y consacrer toute leur énergie. Attelons-nous y !

Raphaël Hara, Directeur Général

À LA UNE 


Semaine du climat NYC 2024
Dans notre blog ce mois ci:  La Semaine du climat 2024 à New-York a été lancée sous l’auspice de bonnes intentions affichées. Priorité à une transition climatique juste : les pays du Nord doivent assumer leurs responsabilités et rattraper le retard dans les financements climatiques compensatoires pour protéger les communautés vulnérables les plus exposées... Lucidité et honnêteté quant aux limites de la technologie dans la lutte contre le changement climatique... Discussions épineuses sur les combustibles fossiles notamment pour résoudre les questions géopolitiques concernant les dernières réserves de pétrole et pour pousser les entreprises de combustibles fossiles à s'orienter vers des modèles commerciaux durables... Mais à New York, il s'agit avant tout de développer son propre business et d'être sur la photo, dans une logique foncièrement individuelle. L'action en faveur du climat se déroule désormais ailleurs, et voici pourquoi.
CSRD – Identifier les IROs lors d’une analyse de double matérialité
La mise en conformité avec le CSRD présente de nombreux défis et opportunités pour les entreprises. Afin d'améliorer la transparence, d'éviter l'écoblanchiment et de partager des informations non financières comparables, les entreprises doivent procéder à un premier exercice d'identification de leurs priorités environnementales, sociales et de gouvernance. Cet exercice initial est la pierre angulaire de toute l'approche. Il repose sur une double analyse de matérialité. Dans cet article, nous abordons l'identification des questions de développement durable et de leurs impacts, risques et opportunités (IRO), en tant que première étape de ce processus.
Lutter contre le risque de travail forcé dans les chaînes de valeur des technologies vertes et de la transition juste 
Alors que le secteur des énergies renouvelables a réalisé des progrès significatifs dans la prise en compte des préoccupations environnementales, les enjeux liés aux droits de l'homme, y compris le travail forcé, ont été identifiés comme l'un des plus grands risques dans les chaînes d'approvisionnement des technologies vertes, y compris les composants des véhicules électriques et les panneaux solaires. Dans ce contexte, de nombreuses grandes entreprises et investisseurs - principalement des États-Unis, du Royaume-Uni et d'Europe - ont pris des engagements forts en matière de respect des droits de l'homme. Cependant, elles ont encore du mal à les mettre en pratique, en particulier dans leurs chaînes d'approvisionnement et de fabrication. L'année dernière, Ksapa a lancé l'initiative Green Transition Free from Forced Labor (GT3FL) en réponse à la demande de l'industrie pour structurer une approche robuste pour naviguer dans les réglementations internationales actuelles et à venir et pour soutenir l'amélioration des pratiques commerciales concernant les droits de l'homme et les questions de travail forcé dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. Pour en savoir plus, cliquez ici !  
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