Le secteur de l’habillement et de la mode plus largement est conscient de l’ampleur des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. De plus en plus surveillés, plusieurs acteurs ont rapidement pris des engagements pour tenter de limiter ces risques – d’abord sur leurs activités directes et ensuite sur l’ensemble de leur chaine de valeur.

LE DéFI

Ksapa a accompagné un acteur américain reconnu pour ses engagements forts sur les droits humains, et plus largement sur sa gestion des risques ESG. L’objectif étant d’innover dans l’évaluation de ses pratiques et du périmètre évalué sur l’ensemble de sa chaine de valeur : de la récolte de la matière première à l’usage par le client.

Le développement de cette matrice des risques a tenu compte des standards en vigueur, notamment les UN Guiding Principles on Business & Human Rights et l’OECD Guidelines on Responsible Business Conduct.

NOTRE APPROCHE

Cette évaluation s’est faite à niveau Groupe, en évaluant l’organisation de l’entreprise autour de sa gestion des risques selon chaque périmètre et selon l’enjeu.

La première identification des risques pertinents aux activités du Groupe sur la base d’une liste de plus de 150 risques d’atteinte aux droits humains identifiés par Ksapa au regard des différentes conventions internationales a permis de d’abord mieux appréhender l’univers des risques à évaluer.

Au regard du secteur et de ses risques ESG, Ksapa a établi un ensemble de droits pertinents non seulement sociaux, mais environnementaux et sociétaux. Cela se traduit par exemple par les enjeux environnementaux propres aux communautés locales (services écosystémiques, gestion de l’eau, protection face aux pollutions environnementales…). Selon Ksapa, l’intégration du prisme environnemental est essentielle si on veut construire une matrice des risques qui tient réellement compte des droits humains au sens large.

L’évaluation s’est ensuite faite par étapes :

  • La qualification du droit en termes de « risque brut » (évaluation du risque sans aucun moyen de maîtrise ou contrôle mis en place) ;
  • La qualification du droit en termes de « risque net » (évaluation du risque en prenant en compte les moyens de maîtrise mis en place par l’entreprise).

Et ce pour chacun des moments clés dans la chaîne de valeur.
En plus d’une revue documentaire exhaustive, des échanges pluriels avec les collaborateurs situés dans le monde entier travaillant sur la gestion de leurs activités sur les territoires ont permis de confirmer ou non la robustesses des engagements et des démarches associés.

Cet exercice a permis d’établir une priorisation des risques pour le Groupe et d’avoir une compréhension plus granulaire de la capacité du client à répondre aux différents enjeux selon différentes attentes (employés, communautés locales, fournisseurs…).

LES RéSULTATS ET PROCHAINES éTAPES

Suite à la qualification de chacun des risques, celle-ci a été mise au regard de la priorisation de ceux-ci. Plus l’enjeu est élevé et celui-ci mal géré par l’entreprise, plus le risque est élevé. Cette double qualification a permis de faire ressortir les enjeux clés de l’entreprise dans les années à venir.

Ce travail a permis à Ksapa de fournir un ensemble de recommandations à la fois stratégiques et opérationnels afin de limiter les risques et innover dans la création de solutions à impact positif, afin que notre client puisse poursuivre son leadership sur la bonne gestion des sujets E,S et G.

Les droits humains étant un sujet essentiel pour le secteur, les recommandations ont été bien évidemment identifiées pour pouvoir à la fois répondre à des attentes réglementaires spécifiques (C3SD, German Supply Chain Act, Norwegian Transparency Act) ainsi qu’aux attentes en perpétuelle évolution des parties prenantes externes (investisseurs, société civile…).

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SONA KESSARIA
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