À l’heure où l’IA et le cloud redéfinissent nos usages, la question de leur impact écologique devient urgente. En 2020, le numérique représentait déjà 2,5 % de l’empreinte carbone annuelle en France, un chiffre en forte croissance. Peut-on allier innovation et sobriété numérique?
Consommation croissante des technologies digitales
Si l’innovation est souvent synonyme de progrès, elle entraîne aussi une surconsommation : multiplication des data centers (représentant 2% de l’électricité mondiale), explosion de la demande énergétique, recours massif à l’eau pour le refroidissement, stockage exponentiel de donnée.
Adopter une démarche responsable dans la consommation digitale en combinant innovation et sobriété numérique
Pourtant, on peut innover différemment. La sobriété numérique ne signifie mettre de côté le progrès, mais repenser l’utilité réelle des technologies. Cela passe par une démarche d’écoconception dans le développement d’outils numériques : interface graphique épurée, inclusion digitale, code optimisé, compatibilité avec du matériel ancien, et un usage raisonné de l’IA selon les besoins réels du métier.
Chez SUTTI, cette approche guide le développement de notre suite digitale. Nos applications sont pensées pour être utiles, écoconçues, accessibles, et compatibles avec des téléphones anciens .En interne, nous suivons aussi les recommandations de l’ADEME, pour réduire notre impact.
Innover de façon responsable, c’est possible. Cela exige de faire des choix réfléchis et durables, dès la conception jusqu’à la l’utilisation quotidienne de nos outils numériques. La suite SUTTI incarne ces idées : des outils numériques utiles, accessibles et durable. Une solution pensée pour allier innovation et sobriété numérique.
Marie Espinosa
Marie Espinosa est développeuse fullstack chez Ksapa, où elle participe au développement des applications de la suite SUTTI. Elle s’investit au quotidien dans l’amélioration technique des outils, avec une attention portée à leur accessibilité et leur performance. Actuellement en Mastère à Efrei, Marie a déjà travaillé sur plusieurs projets informatiques.