Mobiliser la finance liée à l’impact pour accélérer la transition des chaînes d’approvisionnement

Ksapa a récemment organisé un webinaire présentant une nouvelle classe d’instruments financiers – la finance liée à l’impact – et leur potentiel pour accélérer la transition des chaînes d’approvisionnement agricoles vers une agriculture régénérative. La nécessité de transformer les chaînes d’approvisionnement devient de plus en plus pressante avec les défis croissants – démographie, inégalités, changement climatique, épuisement des sols… – auxquels le monde est désormais confronté. L’agriculture fait à la fois partie du problème – 13 à 21% des émissions mondiales de GES – et de la solution, car les sols peuvent stocker d’énormes quantités de carbone et abriter la biodiversité. Les enjeux sont encore plus élevés pour les petits exploitants qui représentent 25% de la population mondiale et font face à de grands défis tout en ayant peu ou pas d’accès à la formation – environ 80% des petits exploitants.

La question se pose donc de savoir comment accélérer la transition ? Quels sont les outils qui permettront de mobiliser des fonds privés pour soutenir les changements nécessaires ? Et, tout aussi important, comment pouvons-nous nous assurer que cette transition soit équitable et inclusive pour les petits exploitants agricoles du Sud ?

Pour partager des stratégies, des instruments, des méthodologies et des initiatives exploitables, nous avons accueilli les points de vue de Regina Rossmann, Senior Associate chez Convergence Blended Finance, Marie-Aimée Boury, Head of Impact-Based Finance à la Société Générale, et Jyoti Banerjee, co-fondatrice de North Star Transition.

Les défis de la transition vers l’agriculture régénérative

FACE À DES DÉFIS CROISSANTS, LA TRANSITION AGRICOLE DOIT ÊTRE ACCÉLÉRÉE

L’agriculture mondiale est aujourd’hui au carrefour de multiples enjeux qui mettent en évidence la nécessité d’une transformation des systèmes alimentaires et des filières actuelles. En effet, dans la perspective d’un monde de 10 milliards d’habitants, comment assurer une production alimentaire suffisante tout en préservant les forêts, la biodiversité et les écosystèmes ? De plus, avec le vieillissement des populations rurales et la migration des jeunes vers les villes, les personnes sur lesquelles repose la production alimentaire quittent peu à peu leurs exploitations. Ce phénomène est renforcé par le faible attrait de l’agriculture, principalement dû à des revenus structurellement bas et à des conditions de travail difficiles, ce qui alimente l’exode rural. De plus, l’agriculture étant intrinsèquement marquée par les inégalités sociales et de genre, le renouvellement des populations paysannes et la stabilité à long terme de l’offre sont mis en péril.

Outre les agriculteurs, les systèmes de production sont également menacés par l’épuisement des sols et le changement climatique, ce qui affecte davantage la qualité et la stabilité des récoltes. Pour faire face aux effets néfastes du changement climatique, des programmes d’agriculture régénératrice « top-down » ont été mis en œuvre, laissant de côté les petits exploitants et les communautés locales qui ne peuvent pas participer et en récolter les bénéfices.  

Compte tenu du contexte actuel, il semble essentiel d’accélérer la transition des chaînes d’approvisionnement agricoles en commençant par le premier kilomètre.

LA TRANSITION AGRICOLE RESTE INSUFFISAMMENT FINANCÉE

Si l’adoption de pratiques régénératrices et le changement de notre approche agricole sont fondamentaux pour relever ces défis, la transition reste insuffisamment financée. En fait, seuls 220 milliards de dollars sur les 480 milliards de dollars requis chaque année pour les pays en développement sont effectivement investis, ce qui laisse un déficit de financement annuel de 260 milliards de dollars pour atteindre les ODD en matière d’alimentation et d’agriculture. En outre, le financement des changements nécessaires dans les pratiques, les technologies et les modèles commerciaux nécessiterait un montant estimé à 350 milliards de dollars par an.

Pour les petits exploitants, l’adoption de nouvelles pratiques et la transformation de leurs activités agricoles nécessitent un financement. Cependant, en raison de leur profil de risque de crédit, la plupart des agriculteurs n’ont pas accès au financement ou alors à des coûts prohibitifs. Un soutien adéquat est nécessaire pour répondre au large éventail de besoins de financement des petits exploitants. Ainsi, 14 milliards de dollars par an jusqu’en 2030 sont nécessaires pour doubler les revenus de 545 millions de petits exploitants agricoles.

Comme le déficit de financement des ODD continue de croître – le déficit pré-covid était estimé à 2,5-4 trillions de dollars par an – il est nécessaire de mobiliser le financement commercial pour multiplier les impacts du financement du développement. En outre, pour atteindre l’échelle et exploiter pleinement chaque dollar investi, des systèmes de livraison efficaces doivent être mis en œuvre.

De nouveaux outils financiers pour soutenir la transformation des chaînes d’approvisionnement

FINANCE LIÉE À L’IMPACT : UN VÉRITABLE ARSENAL

Alors que le besoin de solutions ayant un impact devient de plus en plus urgent, de nouveaux outils financiers qui encouragent intrinsèquement les résultats positifs sont apparus. La finance d’impact désigne l’espace croissant des instruments financiers utilisés pour obtenir des impacts positifs.

Différentes approches existent, apportant un soutien accru aux créateurs de valeur – les entreprises et organisations contribuant aux ODD – ou aux investisseurs qui soutiennent ces entrepreneurs. Cela peut aller des investissements traditionnels de capital-investissement dans les start-ups et les entreprises d’agritech, à des instruments plus sophistiqués, tels que les incitations à l’impact social, ou des approches de structuration de financement mixte. Ces dernières ont été développées dans le but de tirer parti des financements concessionnels – des agences de développement, des fondations… – en tant que catalyseur pour mobiliser des financements privés supplémentaires qui fournissent les ressources nécessaires pour contribuer de manière significative aux ODD. Un aperçu des instruments financiers axés sur l’impact est présenté ci-dessous.

D’un point de vue global, ce nouvel espace financier vise à diriger l’argent vers des entreprises ayant un impact, dans un effort pour intégrer des systèmes de livraison efficaces.

Panorama des instruments de la finance liée à l’impact

FINANCE MIXTE : MOBILISER DES CAPITAUX PRIVÉS POUR L’AGRICULTURE

Le nouveau rapport récemment publié par Convergence sur l’état de la finance mixte offre une perspective prometteuse : davantage d’argent a été consacré au financement de la transition agricole, par le biais d’intrants biologiques ou de la conservation des forêts, par exemple. Toutefois, la majeure partie de l’argent est encore consacrée aux mesures d’atténuation. Les investissements dans le domaine du financement climatique doivent être réorientés vers l’adaptation, afin de bénéficier à l’agriculture, comme l’a déclaré Regina Rossmann de Convergence. Aujourd’hui, seuls 3 % des fonds alloués à la lutte contre le changement climatique sont consacrés à l’agriculture, comme l’a indiqué la dernière conférence des parties (COP). Selon la Climate Policy Initiative, il faudrait multiplier ce chiffre par 26 d’ici à 2030.

L’un des enseignements tirés de l’agriculture est que les garanties et les mécanismes de partage des risques sont les instruments de financement mixte les plus efficaces pour le secteur. Pour conduire la transition dans l’agriculture, il est essentiel d’améliorer l’accès des petits exploitants au financement, afin qu’ils puissent investir dans de nouvelles pratiques. Cependant, comme les petits exploitants ne disposent généralement pas de garanties suffisantes pour obtenir un prêt auprès des banques commerciales, l’octroi de garanties aux banques locales s’avère efficace. Ainsi, un programme en Tanzanie fournit une couverture de garantie de crédit – parfois jusqu’à 75 % – aux banques commerciales locales pour compléter les garanties des clients afin qu’ils soient éligibles pour un prêt : ils ont découvert que les petits exploitants agricoles sont en fait des clients moins risqués que ce qui était perçu initialement.

Ainsi, pour Regina Rossmann, l’approche de financement mixte la plus efficace pour financer la transition des chaînes de valeur agricoles consiste à regrouper différents types de capitaux – dette concessionnelle et privée et fonds propres – dans un véhicule qui offre une couverture des risques aux investisseurs.

LE RÔLE DE LA FINANCE COMMERICALE : APERÇU DE LA SOCIÉTÉ GENERALE

L’importance de la mobilisation des financements privés pour réaliser la transition des chaînes d’approvisionnement agricoles est désormais évidente. En ce sens, les banques commerciales jouent un rôle crucial en orientant les flux vers des entreprises et des solutions contributives.

Pour Marie-Aimée Boury, de la Société Générale, la première étape consiste à s’assurer que les clients de la banque respectent les politiques sectorielles établies par la banque, en particulier pour les entreprises traitant des matières premières sensibles. Cette approche de gestion des risques doit cependant être complétée par des financements.

Pour aller plus loin, la banque a structuré ces dernières années plusieurs instruments innovants axés sur l’impact. Par exemple, les prêts liés à la durabilité (SLL) ont été utilisés à plusieurs reprises pour intégrer des objectifs liés à la durabilité dans l’instrument de financement. Ainsi, la Société Générale a fourni un SLL au négociant en matières premières Sucden avec des indicateurs clés de performance intégrés sur le travail des enfants, la distribution des semences et la consommation d’eau en Afrique et en Asie.

La banque a également soutenu directement des clients aux modèles économiques durables, en accordant des prêts à des entreprises qui réduisent la déforestation ou mettent en place des réseaux hors réseau en Afrique. Afin de consolider sa présence en Afrique et d’offrir un soutien aux PME, la Société Générale a développé des maisons des PME dans 9 pays afin de fournir un soutien sur mesure et des conseils stratégiques. Comme l’obtention d’un impact nécessite d’innover, la Société Générale repense également la manière dont elle crée des activités de prêt. A cet égard, la Société Générale a établi un partenariat stratégique avec Ksapa pour expérimenter la solution SUTTI en Afrique dans le but de financer le changement de pratiques des agriculteurs.

Stratégies pour une transition durable

ASSURER UNE TRANSITION ÉQUITABLE ET INCLUSIVE POUR LES PETITS EXPLOITANTS

Dans l’agriculture, les chaînes d’approvisionnement fragmentées, telles que celle du caoutchouc naturel, dépendent fortement des petits exploitants agricoles. Leur inclusion dans la transition vers une agriculture régénératrice est essentielle pour obtenir un impact matériel. Au niveau mondial, cela représente environ 500 millions de petites exploitations agricoles, et 2 milliards de personnes tirent leur subsistance de l’agriculture à petite échelle. Pas de transition efficace si elle n’est pas équitable et inclusive !

L’inclusion dans les chaînes d’approvisionnement en produits de base se traduit également par des actions spécifiques visant à améliorer le statut social et le rôle des jeunes et des femmes dans les chaînes de valeur fragmentées. La durabilité à long terme de nombreux systèmes alimentaires dépend de leur participation.

Pour inclure et soutenir efficacement les petits exploitants dans la transition, il faut les aider financièrement à opérer les changements nécessaires dans les pratiques et le matériel. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’accès aux financements pour les petits exploitants reste l’un des principaux défis, car leur profil de crédit est généralement jugé trop risqué par les banques et les institutions financières locales. Pire encore, lorsqu’ils peuvent accéder au financement, c’est en souscrivant des prêts à taux d’intérêt élevé – jusqu’à 30 ou 40 % – qui se transforment finalement en pièges à dettes. En ce sens, l’intermédiation est essentielle pour atteindre les petits exploitants et favoriser la transition au premier kilomètre des chaînes d’approvisionnement : des interconnexions doivent être établies entre les sommes importantes investies dans le financement climatique et les montants comparativement très faibles dont ont besoin les petits exploitants. À cet égard, Regina Rossman recommande de tirer parti des instruments financiers liés à l’impact pour inciter les gestionnaires d’actifs à fournir un soutien financier aux petits exploitants.

ADOPTER UNE APPROCHE HOLISTIQUE DE L’IMPACT

Un autre aspect clé pour une transition réussie des chaînes d’approvisionnement agricoles est l’approche de l’impact. En effet, jusqu’à aujourd’hui, la plupart des problèmes étaient abordés de manière cloisonnée, les projets se concentrant sur une seule dimension : la séquestration du carbone, la biodiversité ou la consommation d’eau… Au contraire, pour relever les défis croissants auxquels l’agriculture et le monde sont confrontés, les projets doivent adopter une approche multidimensionnelle des impacts. En effet, les impacts ne sont pas isolés, mais interconnectés les uns avec les autres. Ainsi, l’amélioration de la biodiversité peut avoir un impact sur la séquestration du carbone, par exemple.

Cette logique est au centre de l’approche paysagère de North Star Transition. L’organisation met en place des laboratoires de transition au niveau des pays pour réfléchir à la manière de transformer les systèmes dé-génératifs en systèmes régénératifs. La première cible est le Pays de Galles, où le laboratoire a réuni des leaders de différentes organisations (agriculteurs, finance, autorités locales…) pour discuter du changement systémique qu’ils veulent voir. A partir de ces discussions, le laboratoire de transition définit des ambitions et des chantiers pour un changement à l’échelle du pays. Dans le cas du Pays de Galles : environnement sain, systèmes alimentaires durables, prise de décision participative, coexistence et bien-être de la communauté, de la nourriture et de la nature.

Un exemple de cet effort présenté par Jyoti Banerjee – cofondatrice – est un programme dans le sud-ouest du Pays de Galles visant à transformer les rivières polluées en impliquant 18 000 agriculteurs, les stations d’épuration locales, les entreprises… tous les pollueurs et les parties prenantes afin de souligner toutes les interactions entre les multiples secteurs et disciplines qui doivent être pris en compte pour un changement au niveau régional. Ce programme regroupe les petites actions à mettre en œuvre, attirant ainsi des financements plus attractifs.

North Star Transition ne s’arrête cependant pas là. Pour aller plus loin dans la réflexion, ils ont mis en place le Regenerative investment lab. A travers cet espace, les acteurs et décideurs sont invités à réfléchir sur : quelles règles pour établir un système régénératif ? Comment le mettre en place ? Comprenons-nous la crise à laquelle nous sommes confrontés ? Quelles seraient les règles d’un système régénérateur ? Comment cela fonctionnerait-il concrètement sur le terrain ? En outre, cette approche holistique de l’impact doit être complétée par la prise en compte des impacts négatifs potentiels. En effet, certaines actions positives peuvent avoir des conséquences négatives : pensez aux biocarburants, qui se traduisent par de vastes champs de monoculture, consommant de grandes quantités d’eau et abritant peu ou pas de biodiversité. A cet égard, le multidimensionnel doit prendre en compte les externalités positives mais aussi négatives, pour une approche plus maîtrisée.

ATTEINDRE L’ÉCHELLE

Pour atteindre l’échelle et obtenir un impact matériel, il est nécessaire d’augmenter l’impact apporté par chaque dollar investi. Cela se traduit concrètement par l’identification et la généralisation des systèmes de prestation les plus efficaces.

Dans cette logique, la monétisation de l’impact – comme les crédits carbone – a envahi l’espace ces dernières années. Associée à d’importants programmes de décarbonisation des chaînes d’approvisionnement des entreprises, elle peut aider à compenser les impacts négatifs résiduels par des actions positives. Dans ce sens, la Société Générale a cherché à étendre cette logique à d’autres domaines, tels que les crédits de biodiversité.

La monétisation des impacts est également prometteuse car elle peut fournir des revenus supplémentaires aux petits exploitants, en échange des services écosystémiques (séquestration du carbone, protection de la biodiversité…) qu’ils fournissent, ainsi qu’un accès au financement et un levier pour faire évoluer leur activité. Tous ces aspects sont essentiels pour une transition réussie et durable des chaînes d’approvisionnement agricoles.

Le passage à l’échelle nécessite également des investissements considérables. Jusqu’à présent, le financement du développement a été limité par les différents champs d’action, intérêts et motivations des financiers. L’agrégation du financement du développement, en s’alignant sur des objectifs communs, permettra d’attirer les ressources nécessaires du financement privé et de passer à l’échelle.

INITIATIVE SUTTI DE KSAPA : UNE SOLUTION CENTRÉE SUR L’AGRICULTEUR ET ÉVOLUTIVE

Pour soutenir la transition des chaînes d’approvisionnement fragmentées vers des pratiques plus régénératrices, Ksapa a développé sa propre solution : l’initiative Scale-Up Training Traceability Impact. En s’appuyant sur l’initiative SUTTI, Ksapa a développé des programmes d’approvisionnement responsable pour les entreprises visant à rétablir le contact avec le premier maillon de la chaîne de valeur : les petits exploitants. À titre d’exemple, Ksapa a développé un programme de 1 000 petits exploitants de caoutchouc naturel en collaboration avec le groupe Michelin et Porsche AG en Indonésie.

SUTTI est un programme d’impact à grande échelle qui s’appuie sur un modèle hybride de renforcement des capacités. Ksapa combine des solutions en personne et numériques pour renforcer la formation des agriculteurs et contrôler l’impact.

Avec le renforcement des capacités des travailleurs vulnérables comme colonne vertébrale, les services à valeur ajoutée de Ksapa s’articulent autour de trois éléments différenciateurs :

  • L’expertise interne de Ksapa dans les domaines de la durabilité, de la finance et de l’investissement, des solutions numériques, de l’agronomie, de la conception et de la gestion des programmes de développement et de la mesure de l’impact.
  • Le partenariat durable de Ksapa avec des organisations mondiales (solutions informatiques, économie du carbone, audit financier et extra-financier, comptabilité, conseil juridique, etc.) et des experts locaux.
  • Ksapa fédère des investisseurs dans des programmes d’investissement d’impact qui visent à la fois la performance financière et l’impact à l’échelle.
Initiative SUTTI de Ksapa: 3 leviers complémentaires activables

Ksapa exploite des instruments innovants pour mettre à l’échelle une approche conçue pour être répliquée à un coût économiquement acceptable. C’est ainsi que SUTTI crée de la valeur pour les travailleurs vulnérables, les entreprises industrielles et les investisseurs.

Conclusion

La transition des chaînes d’approvisionnement agricoles doit commencer dès le premier kilomètre : avec les petits exploitants. Une transition inclusive et équitable est nécessaire pour avoir un impact significatif. Pour y parvenir, il est essentiel de développer les partenariats et l’intermédiation pour atteindre les agriculteurs, et d’étendre les solutions de livraison efficaces.

Sur le plan financier, la normalisation des instruments et des procédures financières est nécessaire pour développer et accélérer le pipeline de projets.

Dans tous les secteurs et toutes les disciplines, il faut encourager la collaboration entre des « alliés déconnectés », en mettant en évidence les intérêts et les motivations communes, afin d’accélérer le changement.

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Adrien est Program Officer. Il est responsable du développement, de la mise en œuvre opérationnelle et du suivi des programmes SUTTI. Il participe à la conception de schémas de structuration financière visant à démultiplier les impacts de SUTTI.

Il a précédemment travaillé dans divers secteurs, au sein d’organisations publiques, privées et à but non lucratif. Avant de rejoindre Ksapa, il a participé à des initiatives de microfinance et d'entrepreneuriat social au Cambodge et aux Philippines, après avoir travaillé pour Danone et la RATP.

Il est titulaire d'un Master en Finance de l'Université Paris-Dauphine, ainsi que d'un Master en Management de l'ESSEC Business School.

Il parle français, anglais et espagnol.

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