Comment amplifier l’impact environnemental et social de programmes à l’aide des technologie digitales?

Avec l’accélération des avancées technologiques telles que l’intelligence artificielle, l’apprentissage par la machine (Machine Learning), le Big Data, l’Internet des objets (IoT), la 5G, le cloud computing, l’impression 3D, la robotique, la réalité augmentée (RA), les technologies vertes et la réalité virtuelle (RV) et leurs applications dans un nombre grandissant de domaines, la révolution numérique en cours a atteint une certaine maturité durant ces dernières années. Tout en continuant à transformer le monde en profondeur, elle le fait aussi à une vitesse plus élevée et avec une portée plus large qu’auparavant. Et ce, alors que les technologies à fort potentiel, comme la Blockchain, n’ont pas encore atteint leur plein potentiel. Néanmoins, pour pouvoir pleinement tirer parti des innombrables opportunités qui s’offrent à elles en matière d’amélioration business et de réalisation des objectifs mondiaux de développement durable, les entreprises doivent apprendre comment passer de projets pilotes à des déploiements en vue d’adoption massive. Ce billet de blog fait la lumière sur ce point.

Transformations digitales: Nous n’en sommes qu’aux prémices…

1. Disrupt or be Disrupted   

À une époque où le changement s’accélère de plus en plus, et où toujours plus de personnes sont connectées et exposées aux nouvelles technologies – qu’il s’agisse de jeunes qui adoptent un attitude de vie  » toujours en ligne », des incidences du numérique dans le travail ou du rôle des technologies dans la prise de décisions – il est essentiel de comprendre la véritable portée de cette évolution numérique sur les entreprises. Quels sont les risques à anticiper et comment les nouvelles technologies peuvent-elles influer sur les pratiques actuelles ou renforcer les pratiques futures ?

Les technologies digitales fournissent de nouvelles données qui nous éclairent sur des aspects environnementaux et sociaux d’importance pour les entreprises mais qui sont pour autant négligés. Par exemple, les satellites, les drones, la robotique, les capteurs ou l’Internet des objets sont capables de mesurer des choses qui ne pouvaient pas l’être auparavant, de recueillir davantage de données à partir d’une plus grande variété de sources pertinentes, de fournir de nouvelles perspectives et d’éclairer plus précisément les discussions, influençant ainsi tout le processus décisionnel. En d’autres termes, les technologies digitales fournissent à tous types de décideurs des informations plus utiles en leur pointant des solutions concrètes et leur permettent ainsi de s’adapter à tout moment, ce qui est d’un grand intérêt à une époque où les changements dans nos sociétés sont beaucoup plus rapides et où la diversité des menaces potentielles nécessitant de se réadaptater est en constante augmentation. Après tout, puisqu’une bonne mesure est essentielle à la prise de décision fondée sur des preuves, il est essentiel de savoir tirer parti du potentiel de la technologie.

Alors que de nombreuses entreprises explorent différentes façons d’utiliser les technologies pour améliorer leur performance, nombreux sont ceux qui craignent que la transformation se fasse trop rapidement pour que les gens ou les entreprises puissent s’y adapter adéquatement. Est-il vrai que la transformation numérique oblige les entreprises à « disrupter ou à être distruptées », et que tout investissement dans la technologie implique nécessairement d’amoindrir les investissements dans le capital humain ? Ajoutez à cela un besoin de plus en plus urgent de changer nos façons de combattre le changement climatique dans un monde encore plus avide de croissance, et vous saisirez sûrement le défi qui se dresse devant nous.

2. Vitesse et ampleur des transformations

Aujourd’hui, toutes les entreprises et tous les secteurs sont déjà touchés par la transformation numérique et continueront à l’être progressivement, bien que la vitesse et l’ampleur de ce phénomène pourra varier. La transformation numérique est actuellement en train de bouleverser les secteurs de la distribution et de l’édition, et il est probable qu’elle changera bientôt le secteur du transport routier et des banques (FMI, 2018). Par ailleurs, aucune entreprise en Europe n’est aujourd’hui totalement dépourvue de TIC (technologies de l’information et de la communication) et, par conséquent, l’impact de la transformation dépendra du type et de la complexité des outils de TIC intégrés aux processus métiers (OCDE, 2019).

Il est clair, d’une manière générale, qu’il existe un retour sur investissement pour la transformation numérique. Une analyse du Forum économique mondial et d’Accenture portant sur 16 000 entreprises a démontré que le retour sur investissement est globalement positif, même si la plupart des gains sont capturés par les leaders de secteurs. Les premiers à avoir adopté la transformation numérique ont vu leur productivité croître de 70 %, contre seulement 30 % pour les suiveurs. Par conséquent, près de 85 % des cadres chez les équipementiers industriels estiment qu’ils doivent innover plus rapidement pour rester compétitifs durant cette période que l’on a baptisé « quatrième révolution industrielle ». Les nouvelles technologies deviennent également de plus en plus accessibles pour les petites entreprises, si bien que les grandes entreprises ont tendance à utiliser davantage les technologies de pointe, comme les technologies de procédés de production automatisés, où l’échelle devient un critère important. Cependant, selon le récent rapport de l’OCDE (2019), « les entreprises en Europe n’ont pas encore exploité pleinement le potentiel de la transformation numérique ». Certains secteurs étaient généralement plus avancés que d’autres, comme l’information et les communications, le tourisme et le commerce de gros, tandis que les entreprises des secteurs de la construction, de l’agro-alimentaire, du textile et de la métallurgie étaient relativement en retard dans ce classement.

Les premiers à l’avoir adopté ont vu leur productivité augmenter de 70%, contre seulement 30% pour les suiveurs.

WEF & Accenture (2018)

De plus, comme le déploiement des outils permettant de participer à la révolution numérique (tels que les ordinateurs, l’Internet et l’intelligence artificielle) ont été soutenus par une énergie électrique largement disponibles et des données abondantes, les pays moins développés qui ont encouragé une adoption rapide des nouvelles technologies en ont également fortement bénéficié. Contrairement à beaucoup d’économies avancées qui étaient prisonnières d’infrastructures existantes ou obsolètes, des pays comme le Kenya (paiements mobiles), l’Inde (enregistrement foncier numérique) et la Chine (commerce électronique) ont réussi à faire un bond en avant. Mais ces technologies continueront à être challengées dans le futur, et les grands gagnants seront ceux qui sauront continuer à s’adapter.

3. Les répercussions sur l’emploi

Une inquiétude fréquemment exprimée est la conviction que les machines remplaceront les emplois humains et causeront la perte de travail de nombreuses personnes. Toutefois, les prévisions divergent considérablement quant au nombre et au type d’emplois qui sont réellement à risque. La Banque mondiale (2019) affirme que les menaces que la technologie sont censées faire peser sur l’emploi sont exagérées, et qu’elles ne sont d’ailleurs pas uniformes dans le monde, pointant différentes études qui évaluent l’impact sur l’emploi au Japon de 2 à 60% par exemple. Si certains pays avancés perdent des emplois industriels, ces derniers augmentent au contraire dans d’autres régions d’Asie orientale et restent stables ailleurs, ce qui peut expliquer les variations de chiffres.

D’autre part, l’OCDE (2018) a attiré l’attention sur d’autres chiffres qui estiment que 14% des emplois dans le monde risquent d’être complètement automatisés dans les 15-20 prochaines années, tandis que 32% des emplois seront probablement profondément transformés. McKinsey Global Institute a également souligné que 33 % des emplois américains pourraient être transformés d’ici 2020, et que

« Près de la moitié de toutes les activités rémunérées pourraient être automatisées »

McKinsey (2018)

Selon les derniers chiffres, 7% des entreprises européennes de plus de 10 salariés interrogées utilisaient des robots, 4% utilisaient l’impression 3D et par conséquent, davantage de temps a été consacré à l’apprentissage de nouveaux outils et compétences en 2018, tandis que 40% des travailleurs européens ont également dû apprendre à utiliser un nouveau logiciel ou outil de TIC. Par ailleurs, il a été suggéré que l’introduction de nouveaux outils numériques a généralement entraîné une diminution des tâches répétitives et que, bien que les employés en aient trouvé la collaboration avec leurs collègues facilitée, nombre d’entre eux ont fait part du sentiment que leur performance semblait être de plus en plus étroitement surveillée. Dans certains secteurs, la technologie a contribué à améliorer la productivité des travailleurs et la prestation des services publics. (OCDE, 2019).

L’utilisation des technologies pourrait également à elle seule rendre des entreprises plus attrayantes dans certains contextes. Par exemple, les jeunes sont souvent réticents à travailler dans des activités agricoles car il s ne veulent manifestement pas suivre la même trajectoire que leurs parents et grands-parents. Ils préfèrent migrer vers les villes alors qu’un grand nombre de plantations agricoles à travers le monde sont en manque de main d’œuvre pour prendre le relais des générations de travailleurs précédentes. Ceci est un bon exemple de secteur où les technologies sont attrayantes pour façonner différentes pratiques et retenir les jeunes dans les régions rurales.

Comment utiliser les technologies digitales pour augmenter l’impact social et environnemental des programmes?

1. Investir dans les nouvelles compétences et le capital humain

Il est important de noter que les technologies numériques ne se diffusent pas instantanément. Elles exigent également des investissements complémentaires dans des actifs immatériels (par exemple, dans le capital humain et les capacités organisationnelles) afin d’être adoptées. Comme nous le savons, ces actifs basés sur le savoir sont généralement coûteux au départ et il faut un certain temps avant de pouvoir les intégrer aux modèles et processus opérationnels. Cependant, une fois les connaissances accumulées, elles peuvent être réutilisées sans coût supplémentaire, ce qui permet aux entreprises de passer à l’échelle plus rapidement et plus facilement, et de générer des rendements d’échelle croissants (OCDE, 2019).

Certes, les robots se chargent de plus en plus souvent de tâches routinières et de nombreux emplois peu qualifiés risquent fort de devenir obsolètes à l’avenir. Ces travailleurs, qui sont les moins bien armés pour saisir de nouvelles opportunités car leurs compétences ne correspondent pas aux nouveaux emplois qui ont été créés, seront également plus susceptibles de chercher d’autres emplois peu qualifiés, ce qui accroîtra encore la pression sur les autres travailleurs peu qualifiés et mal payés.

Les limites repoussées par la technologie dans la vie et le monde des affaires signifient que tous les types d’emplois (y compris les emplois peu spécialisés) requièrent l’acquisition de nouvelles compétences. En particulier, trois types de compétences deviennent de plus en plus importantes à maîtriser pour être compétitif sur le marché du travail (mais il faudra faire preuve de prudence car les nouvelles compétences acquises pourront rapidement devenir obsolètes en raison du rythme et de l’ampleur des progrès technologiques, ce qui signifie que nous ne pouvons pas savoir exactement à quoi ressembleront les nouveaux emplois et donc quelles compétences futures seront adaptées, ce qui nous obligera à offrir des perspectives pour une formation continue continue et une flexibilité professionnelle accrue) (Banque mondiale, 2019) :

  1. Créativité et capacité à gérer les exceptions
  2. Intelligence émotionnelle
  3. Travail en équipe et attitude de collaboration

2. Explorer et travailler le lien entre technologies et inégalités qu’elles renforcent

Comprendre les raisons des résistances et s’assurer qu’il y aura des scénarios de transition pour intégrer aussi les perdants via l’adaptation de leurs compétences sera essentiel pour mettre en œuvre des solutions. D’une part, il faudra solidifier ses bases en matière de capital humain pour diffuser les investissements technologiques. La capacité d’adaptation du capital humain n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui. Pour ce faire, il faut non seulement ouvrir la voie à l’apprentissage tout au long de la vie, mais aussi savoir que ces types particuliers de compétences s’acquièrent mieux dans les premières années de la vie d’une personne, en commençant par les plus jeunes.

D’autre part, lien étroit avec la meilleure façon d’organiser une entreprise autour de la technologie, émane la notion d’inégalité qui augmente avec l’élargissement de l’écart entre efficacité et valeur marchande des entreprises ayant adoptés de nouveaux modèles d’affaires et celles qui ne se sont pas réorganisées. Ces lacunes ne pourront être comblées que lorsque les anciens processus auront été largement remplacés. (FMI, 2018)

Pour prospérer à l’ère du numérique et de la neutralité carbone, il est aussi nécessaire d’aller au-delà de la notion de capital humain et de se projeter dans les dimensions plus larges de préparation à un développement perein. Les progrès en matière de niveau de vie, de protection des droits et de création d’environnements favorables à l’élargissement d’opportunités et à l’amélioration du bien-être ne sont pas seulement de bonnes idées à court terme (pour minimiser les inévitables perturbations) mais aussi à long termes (pour maximiser les bénéfices). (OIT, 2019 ; FMI, 2018)

3. Faire interagir les technologies entre elles

Les possibilités technologiques sont présentes dans tout les strates de notre monde, du concentrateur solaire aux paiements mobiles, en passant par la biofabrication, et elles ont le potentiel de bouleverser en profondeur et pour le mieux les anciennes façons de faire les choses. On peut partir des défis auxquels sont confrontées les entreprises et faire le point sur les avantages et les inconvénients des technologies existantes pour s’assurer qu’elles sont bien conciliables avec les objectifs visés. On peut aussi investir dans de nouveaux modèles d’affaires qui permettent d’amplifier avec plus de précision l’exploitation de chaque technologie prometteuse. De ce fait, de nombreux avantages peuvent en découler ;

« Pas simplement en adoptant la technologie, mais en s’adaptant à la technologie. »

IMF (2018)

On peut aussi explorer et choisir avec soin des technologies qui pourraient être renforcées par d’autres, afin que la solution globale puisse atteindre son plein potentiel (Bond, 2019). Par exemple, l’intelligence artificielle s’appuie sur des informations précises pour effectuer ses calculs et obtenir un résultat final. Sachant que l’une des caractéristiques clés de la Blockchain est sa sécurité et sa protection contre la modification de ses informations (grâce à l’encryptage des données), on peut imaginer comment la Blockchain pourra contribuer à améliorer l’IA et à parfaire la simulation et la modélisation. (Blockchain Expert, 2019). En outre, le programme Global Forest Watch du World Resources Institute combine des données satellitaires et des données provenant du terrain pour surveiller la déforestation et permettre aux gouvernements, aux entreprises, aux journalistes et aux groupes de citoyens d’agir. La NPO Rainforest Connection et les tribus de la forêt amazonienne ont utilisé le logiciel d’IA open Source TensorFlow de Google pour créer un système d’alerte en temps réel et évolutif pour surveiller les coupes illégales dans cette forêt, en utilisant des téléphones mobiles recyclés pour écoutert les sons ambiants et réagir aux changements importants (tronçonneuses…) qui y surviennent. (SU, 2019).

Plusieurs technologies ont également un impact profond sur la transformation et la distribution des produits agroalimentaires. L’intelligence artificielle combinée à de nouveaux capteurs est utilisée pour trier les aliments, les inspecter pour déceler leur altération, leur contamination et leur authenticité, ce qui réduit les déchets alimentaires et les maladies transmises par les aliments. Des entrepreneurs bâtissent des cuisines et des restaurants autonomes, avec cuisiniers robotisés, épiceries sans caissiers et robots de livraison. Le Programme alimentaire mondial utilise également la Blockchain couplée à la biométrie (scan de l’iris) pour distribuer plus efficacement des coupons alimentaires aux réfugiés, ce qui réduit les coûts et accroît la transparence. La combinaison de ces technologies aura un impact considérable sur l’emploi, étant donné que l’on s’attend à ce que toutes ces technologies évoluent rapidement en raison de leur nature exponentielle. (SU, 2019)

4. Accorder une attention particulière aux considérations contextuelles et pratiques

L’exploration et le déploiement des technologies exigeront des considérations contextuelles et pratiques fortes. Par exemple, de grands systèmes de panneaux solaires connectés ont été expérimentés en Afrique. Des solutions IoT ont permis de les orienter automatiquement vers le soleil de manière à maximiser leur production d’énergie. Malheureusement, les systèmes de contrôle furent enterrés sous la structure de béton. Aucun entretien n’était possible sans tarauder le béton, si bien qu’un tiers des panneaux devinrent rapidement hors d’usage après 12 mois d’exploitation. Afin d’éviter les pillages et les dommages potentiels liés à la présence de populations pauvres dans les environs, les panneaux furent construits sur une structure à plus de 3 mètres de hauteur, ce qui rendit le nettoyage régulier des panneaux très difficile. Dans de telles conditions, la poussière se déposant sur les panneaux ont rapidement réduit la productivité des équipements de 30%. Après 12 mois d’exploitation, les solutions de panneaux solaires et d’IoT ont donné des résultats bien en deçà des attentes escomptées, faute d’une compréhension pratique et contextuelle suffisamment solide en matière de maintenance.    

Autre exemple: il existe des solutions intéressantes combinant smartphones, satellites et drones pour suivre et signaler les violations de droits humains. Ceci peut être puissant pour superviser des domaines difficiles et collecter des informations critiques sur le travail des enfants, le travail forcé, les conditions de vie des travailleurs migrants par exemple. Mais cela signifie aussi que les systèmes collectent rapidement des millions d’images et de données qui ne sont pas toujours pertinentes et à propos. Des efforts sérieux de sélection, de normalisation et de qualification des données en vue de documenter des cas spécifiques exigent de toute évidence des moyens considérables, faisant appel à une combinaison d’experts en développement, en questions juridiques ou de personnes ayant une connaissance approfondie des contextes locaux. En d’autres termes, les technologies sont formidables et puissantes, mais il est essentiel de mettre l’accent sur les personnes capables de traiter les données et d’identifier les informations pertinentes.  

Conclusion – Les nouvelles règles du jeu

Il est clair que la transformation numérique en cours réinvente les aspects fondamentaux de l’existence humaine telle que nous la connaissons. De même, la transformation numérique et les solutions qu’elle amène peuvent être essentielles à la résolution de certains de nos défis les plus ardus tout en améliorant les processus opérationnels en profondeur. Il est important que la technologie soit appliquée de manière à maximiser les avantages et minimiser les inconvénients. 

Alors que les nouvelles technologies nous aident à progresser dans la résolution de défis auxquels l’humanité est confrontée depuis des siècles, de nouveaux problèmes apparaissent du fait de ces mêmes technologies. En ce sens, nous vivons une époque à la fois pleine d’espoir et de confusion. Ce qui est certain, cependant, c’est que les règles du passé ne tiennent plus et que bon nombre des personnes, organisations, entreprises et même pays du monde qui rencontrent le plus de succès actuellement le sont devenus justement de par leur compréhension et leur adaptation aux nouvelles règles du jeu, elles-mêmes en constante évolution. 

“Une chose est sûre : il n’y a plus de retour en arrière. La technologie numérique se répandra davantage, et les efforts visant à l’ignorer ou à légiférer contre elle échoueront vraisemblablement.” 

IMF (2018)

Si vous en n’êtes toujours pas convaincu, considérez les bouleversements futurs que devraient entraîner les nouvelles percées de l’informatique quantique en matière de calculs, qui rendront possibles des opérations qui dépassent les capacités des ordinateurs actuels. Ces ordinateurs, bien qu’ils permettront la mise au point de nouveaux produits prometteurs, pourront aussi mettre à mal des technologies auxquelles nous nous fions actuellement, comme les standards actuels de cryptage de données, ce qui pourrait avoir une incidence sur la communication et la vie privée à un niveau mondial et menacer la cyber sécurité de services publics essentiels et celle des données privées que nous mettons aujourd’hui en ligne…  

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Richard Fribert is a consultant working at Ksapa with an expertise in supporting companies to embed sustainability across strategies and operations and an understanding of how companies’ comparative advantages can contribute to Global Goals.

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