Ksapa travaille aux côtés de France Invest et anime un Groupe de travail rassemblant 12 fonds et sociétés d’investissement internationaux dans le renforcement de leur prise en compte des questions de droits humains. L’occasion de revenir et clarifier le principe DNSH. Démontrer que les investissements « ne causent pas de dommages significatifs » est une pierre angulaire du cadre de l’UE pour la finance durable. En pratique, cependant, déterminer comment appliquer ce principe peut être complexe pour les investisseurs. Des règlements tels que le SFDR, la taxonomie des activités durables et le règlement de référence y font tous référence avec des nuances différentes. Comment les investisseurs peuvent-ils démontrer que leurs investissements ne font pas de mal ? Que doivent-ils évaluer, mesurer, et avec quel type de données et d’indicateurs ?
Archives par auteur Farid Baddache
Le travail forcé a été documenté dans un large éventail de technologies vertes, y compris l’énergie solaire, éolienne et la production de batteries lithium-ion. Ksapa coordonne avec les investisseurs, les acheteurs et les parties prenantes en utilisant une approche en 5 étapes pour concevoir des lignes directrices ouvertes permettant à la communauté des affaires de s’engager de manière significative avec leurs partenaires commerciaux et d’atténuer les risques associés à leurs opérations.
CS3D, Déforestation, Taxonomie Sociale, Travail Forcé, MACF… L’année 2023 est riche en développements législatifs portés par l’Union Européenne. Revue de ces développements qui impactent les entreprises européennes mais aussi les entreprises localisées hors UE faisant des affaires avec l’UE par les équipes de Ksapa.
Cet article souligne comment les droits humains sont devenus partie intégrante de la discussion entre régulateurs, investisseurs et entreprises et combien 2023 est une année charnière.
De nombreux facteurs poussent les entreprises à mettre en œuvre des politiques en matière de droits humains et à les responsabiliser en rendant publics ces engagements. Ces développements ne seront pas sans conséquences juridiques et financières.
Abordons l’année 2023 avec optimisme. Car 2022 a finalement produit son lot de bonnes surprises dont il convient d’apprécier le verre à moitié plein plutôt que de se morfondre à critiquer le verre à moitié vide.
L’Afep et le Medef viennent de publier fin 2022 une mise à jour de leur code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées. Cette version intègre plusieurs modifications visant à placer la stratégie RSE, particulièrement en matière climatique, au cœur des missions du conseil. Ces thématiques, accueillies favorablement par certains et rejeté par d’autres, sont attribuables en partie à l’influence importante et croissante que les entreprises exercent dans la société tout en posant des questions de compétence, diversité et incitation pour mettre ces Conseils d’Administration au niveau des enjeux.
La conférence sur le climat de Charm el-Cheikh a produit ce que nous avions anticipé dans notre newsletter de novembre : un mélange de frustration produit par l’urgence climatique, et un sentiment d’événement devenu obsolète dans son format. Les conclusions confirment trois enseignements à tirer pour les entreprises et les investisseurs.
12 normes de reporting de durabilité ont été adoptées lors de l’assemblée générale de l’Efrag et présentées à la Commission européenne fin novembre 2022. Le contenu se veut davantage « matériel » et autant en cohérence que possible avec l’ISSB. Des normes sectorielles complémentaires sont à venir. La publication des actes délégués portant sur ces normes est prévue pour juin 2023. Cet article permet de comprendres ces normes en quelques minutes.
Le lien entre climat, développement et infrastructures est inaltérable et solidement ancré dans les objectifs de développement durable. Il convient toutefois de s’assurer que ces nouvelles infrastructures ne dégradent pas davantage l’empreinte climatique des Etats et ne violent pas les droits humains. Se cacher derrière des standards est une gageure. L’expérience opérationnelle portée par Ksapa auprès de différents bailleurs et maître d’ouvrages au travers d’une grande diversité de marchés invite à tirer plusieurs enseignements partagés dans cet article.
La KSAPA a récemment organisé un dîner avec des décideurs et des praticiens du secteur des entreprises et du secteur à but non lucratif afin de se réunir et d’explorer les défis, les idées et les solutions qui ont un impact sur la réalisation des ODD à travers les chaînes de valeur agricoles mondiales, alimentées par les petits exploitants.