Quel était l’objectif ?
Ksapa et Schneider Electric ont collaboré pour renforcer la cartographie des risques du Groupe au titre du Devoir de Vigilance. L’objectif pour le Groupe était d’approfondir l’évaluation de certains sujets afin d’améliorer la pertinence de sa matrice des risques.
Une matrice des risques au titre du Devoir de Vigilance avait été élaborée par Schneider Electric en 2019. Ksapa a mené une revue approfondie selon deux axes de travail :
- Contribuer à perfectionner la matrice existante. Nous avons notamment affiné les définitions et amélioré la finesse d’évaluation des types de risques rencontrés.
- Approfondir l’analyse du risque au regard du devoir de vigilance. Nous avons donc intégré les communautés locales, autour des sites et implantations de la société et dans les lieux d’implémentation de ses solutions auprès de ses clients.
Comment avons-nous travaillé pour renforcer l’évaluation de Schneider Electric de ses risques au titre du Devoir de Vigilance
Ksapa a organisé une revue extensive des risques du Groupe, pour faciliter sa compréhension et son intégration dans l’univers stratégique et opérationnel de Schneider Electric :
1. Une méthodologie propre d’évaluation des risques au titre du Devoir de Vigilance
Ksapa s’est appuyé sur une méthodologie propre pour évaluer des risques portant sur les questions de droits humains, d’environnement, de digital et de santé et sécurité. Cette méthodologie a permis d’exposer un ensemble d’enjeux concrets aux experts de Schneider Electric.
Ils ont ainsi pu se positionner quant à la probabilité de chaque risque dans leurs réalités opérationnelles et évaluer la pertinence de leurs dispositifs d’atténuation de ces risques (politique, mode opératoire en place, expertise interne, gouvernance).
2. Refléter l’ambition du Devoir de Vigilance dans la diversité de nos expertises
La contribution de Ksapa a été portée par une équipe resserrée, basée entre Paris et San Francisco. A travers notre expertise des thématiques du devoir de vigilance, nous avons présenté des métiers et enjeux industriels observables dans des environnements similaires à ceux de Schneider Electric, ses sous-traitants ou clients. Pour confirmer nos hypothèses de travail, nous avons ponctuellement mobilisé différents affiliates de Ksapa dans différentes zones stratégiques pour Schneider Electric (Inde, Chine, Indonésie).
3. Prolonger le dialogue pour faciliter l’alignement interne sur le Devoir de Vigilance
Ksapa a conduit des entretiens semi-directifs avec une diversité d’experts et de décideurs en Europe, aux Etats-Unis et en Asie, dans le but de documenter les réalités opérationnelles des équipes Schneider Electric opérant auprès des clients, au sein de la chaîne d’approvisionnement, et dans la gestion des sites et des collaborateurs. Nous avons organisé des points d’étape réguliers avec l’équipe projet Schneider pour affiner les analyses et collecter des informations complémentaires. Ce processus a contribué à cerner les enjeux et les traduire de la manière la plus concrète et pertinente possible dans l’univers Schneider Electric, afin d’en faciliter l’appropriation et de renforcer l’alignement interne autour des enjeux de vigilance.
L’analyse a permis d’affiner la typologie des risques et la granularité de leur évaluation (quels risques peuvent se présenter dans les activités), ainsi que l’appréciation de la probabilité d’occurrence de ces risques (quel degré de risque, quelle réponse apporter, avec quel niveau de priorité). Avec le travail de Ksapa, Schneider Electric a pu confirmer la validité de son évaluation réalisée l’année précédente, améliorer la finesse d’évaluation de risques précis et des réponses à y apporter et enfin étendre l’analyse du risque à de nouveaux domaines.
Et maintenant ?
L’approche de Schneider Electric de son Devoir de Vigilance suit une logique d’amélioration continue. Elle est en cela totalement en ligne avec son ambition stratégique de développement durable, dont les principaux objectifs sont énoncés dans le Schneider Sustainability Impact 2021-2025.
L’enjeu pour Schneider Electric est d’opérationnaliser cette cartographie des risques, en assurant l’alignement de sa matrice de vigilance avec les programmes de l’entreprise. Cet alignement permet de renforcer la vigilance de l’entreprise et par conséquent, de diminuer le niveau de risque porté sur son écosystème.
Forte d’une expérience internationale auprès de structures publiques, privées et associatives, Margaux Dillon intervient chez Ksapa en tant que consultante en développement durable et responsabilité des organisations.
Elle avait auparavant travaillé pour les cabinets Deloitte et Quantis, assuré la promotion institutionnelle de l’infrastructure de recherche sur les écosystèmes ENVRI+ pour le compte de l’INRA, et contribué au reporting extra-financier du groupe Total.
Margaux est de nationalité franco-américaine et est titulaire d’un Master en histoire, communication, entreprises et affaires internationales ainsi que de deux certifications en développement durable de l’IEMA et Centrale-Supélec. Elle parle anglais, français et espagnol.